Caféisme*
Cette semaine, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour vous raconter mes péripéties acidulées de caféinomane. Contre son gré, mon conjoint en a subi les conséquences et pour ma part j'en suis encore bouleversée. En sortant du lit, ma saison féminine avait commencé me persécutant de douleurs atroces et de tourbillons d'émotions. Mon corps était en révolution! J'hésitais entre le fait de rester chez moi dans le confort de mon lit et d'aller à l'école. Les récupérations de soir ont eu raison de moi et j'ai décidé d'aller malgré tout à l'école. D'un pas nonchalant, je me suis extirpé de mon lit en essuyant quelques larmes de douleurs. En constatant, du même coup que l'heure avait passé à une vitesse grand V.
Pendant ce temps, mon conjoint avait décidé de me faire un bon café pour me remonter le moral, ce qui etait fort apprécié! Au moment où il me tendait ma tasse de café, et que je m'apprêtais à boire une gorgée de ma dose quotidienne, j'ai réalisé que je n'avais même pas le temps de boire ma caféine pour affronter la journée qui m'attendait. J'ai eu l'étrange sentiment de sortir de mon corps en me voyant les yeux exorbités en regardant Paul, ma tasse, l'horloge et encore ma tasse. Puis j'ai éclatée en sanglot comme un cartoon en disant : <<Nooon!!! Tu m'as fait un super bon café et je n'ai même pas le temps d'en boire une goutte!>> Paul était déconcerter par ma réaction qui est soit dit en passant uniquement mensuelle. Il m'a enlacé en me disant qu'on irait ce soir, pour me consoler, acheter quelque chose pour moi. Pendant toute la journée, j'ai pensé malicieusement à tous les maquillages qu'il pourrait m'offrir...!
Mots du jour : Caféisme* = Intoxication chronique par la caféine.
Cofféaphiliste = Personne qui collectionne des cafetières.